École Héméra
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 Jake Edouard Lewis

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Jake Lewis
Fantôme d'Héméra
Fantôme d'Héméra
Jake Lewis


Nombre de messages : 26
Race : Fantôme

Feuille de personnage
Statut: En Vacances !

Jake Edouard Lewis Empty
MessageSujet: Jake Edouard Lewis   Jake Edouard Lewis EmptyDim 19 Mar 2006 - 0:12

Nom : Lewis
Prénoms : Jake, Edouard
Âge de décès : 16 ans
Date et lieu de naissance : le 15 juin 1966, Londres.

Origine(s) : Angleterre
Race : Fantôme

Physique : Plutôt grand et efflanqué, la peau blanche, les cheveux d’un noir parfait, un visage fin emprunt de douceur et de mélancolie. Jake est d’une beauté androgyne qui fascine ou repousse bien qu’elle soit indéniable, se couplant à sa réserve et sa délicatesse pour faire parler de lui comme d’un homosexuel … Qu’il était d’ailleurs, ce qui causa sa mort. Ce jour là, le soir de Noël, il portait un simple jean et une chemise blanche parée d’une veste de velours et d’une cravate. Son apparence n’a plus jamais changé depuis ; il porte toujours trois ses anneaux d’or blanc à l’oreille droite, un chapeau de feutre noir posé négligemment sur ses cheveux mi-longs dont une frange effilée voile le regard. C’est un regard aussi sombre, aussi profond que les ténèbres ; tout aussi insondable et mystérieux, qui attire le regard sans chercher à le retenir …
Mais malgré tout Jake ne reste qu’une silhouette volatile et translucide. Il flotte, se déplace silencieusement tel un fragile courrant d’air. Il est à jamais immatériel et ne perçoit aucune sensation physique, ne pouvant ni toucher ni être touché. Vous ne sentez sa présence que par la vague glacée qui s’empare de vous lorsqu’il s’approche, les poils qui se dressent sur votre peau lorsqu’il vous frôle et cette affreuse impression de vide lorsqu’il vous traverse …

Caractère : De son vivant, Jake était ce qu’on aurait pu décrire comme un adolescent marginal, amoureux des paradoxes et reflétant l’étrangeté. Fasciné par la mort mais profitant de la vie plus que personne, asocial et pourtant tellement intense dans ses relations … Il avait confiance en lui, attirait comme la lumière attire les insectes et brûlant ceux qui voudraient la toucher de trop près … Il se plaisait à garder en lui une part de mystère. On le trouvait parfois trop silencieux, taciturne mais loin d’être timide. Il parlait avec aisance à qui il le souhaitait, mais si lui attirait tout le monde, tout le monde ne l’attirait pas. Au contraire … Son cercle d’amis, tous des moldus, se limitait à quatre ou cinq personnes. Pour les autres, ceux qui riaient sur son passage, qui le toisaient dans la rue et murmuraient à leur voisin « homosexuel » ou encore « sorcellerie », pour ceux là Jake n’avait que de la froideur, de l’ignorance et du mépris. Et à l’époque, ceux là représentaient la majorité de son entourage.
Aujourd’hui Jake a gagné en maturité, il est plus posé, et les temps ont changé … Dans sa tête il n’est plus l’adolescent que complexaient de nombreuses différences. Il n’est plus qu’un esprit, un regard extérieur qui voit et conseille la vie avec beaucoup de recul …

Histoire :

Londres, 15 juin 1966.

Des cris, les cris déchirants d’une femme qui donne naissance pour la première fois, pour voir grandir celui qui sera son unique fils. Accouchement difficile dans cette petite clinique Londonienne, les médecins s’inquiètent de l’état de santé de la mère. Elle perd du sang, beaucoup de sang … On appelle le père par téléphone, il est injoignable. Elle dit qu’il est encore en réunion. Triste avenir pour ce nouveau né issu d’une famille aux revenus faibles, une mère déjà gravement malade et un père visiblement absent, qui ne peut même pas se libérer pour voir naître son fils …
Des cris, des pleurs et encore de vains appels. C’est au milieu de la nuit qu’arrivera enfin la délivrance, que le petit Jake Lewis tombera sur terre pour connaître une bien courte expérience, pour entrevoir la vie qui trop bornée à son goût ne fera que lu déplaire et dégrader sa volonté …

Banlieue Londonienne, hiver 1973.

Une bande de gamins livrés à eux même jouent dans la neige boueuse qu’offre cet hiver glacial. Ils jouent à la guerre avec des bâtons, crachent et crient, chantent sans parole le rock qui passe à la radio … De loin un gamin de sept ans les observe, l’air rêveur il sourit à les entendre. Sa mère malade est clouée au lit, toujours, et son père n’est pas là. Il ne le connaît pas … Il ne l’a entrevu qu’une ou deux fois dans sa vie de toute façon. Et donc il est là, seul et silencieux, ses fins cheveux noirs dansant paisiblement sous le vent porteur de neige. Les gosses s’approchent, ils rient de le voir si pauvrement habillé, si petit, si fragile. Ils lui parlent, et l’entraînent avec eux, lui donnent un bâton et continuent comme si de rien n’était.

Hiver 76. Trois ans ont passé, même époque, même place, même gamins. Ils sont tous collégiens sauf le plus jeune qui a tout juste dix ans. Ses cheveux noirs ont poussé, ils sont noués en un catogan négligé qui laisse voler quelques mèches autour de son visage. Il porte une chemise noire, un pantalon écossais, des bottines … Sa gitane consumée pincée entre ses lèvres craquelées de froid, il observe les autres gars de la bande de son air rêveur. Ils font l’école buissonnière. Lui, Jake, estime qu’il passe au dessus de cette éducation trop limitée, les règlements ne sont pas faits pour lui. C’est le genre de gosse qui comprend tout, qui a mûri trop vite … Benjamin de la bande, il en est déjà presque le meneur.
L’un s’approche, il à treize ans, un tatouage dans le cou. Il paraît bien baraqué sous son blouson de cuir, et Jake balance son mégot pour se coller à lui. L’autre le serre dans ses bras, et penche son visage vers le sien puis ils s’embrassent, sous le regard jaloux des autres gars qui reprennent leur jeu.
Jake n’est qu’un gamin. Pourtant il est populaire … Les gars sont fascinés parce qu’il se passe des choses étranges autour de lui. C’est un minet, il ne sait pas se battre, mais quand on l’agresse des phénomènes inexplicables se produisent : des vitres se brisent, des poubelles se répandent d’elles mêmes sur le sol ou il disparaît tout simplement pour apparaître ailleurs, dans un endroit plus sûr …

Juillet 77. « M’man, je sors !
_Tu vas encore avec tes amis …
_Ouais.
_Arrête de fumer mon ange, je t’en prie.
_J’rentre ce soir !
_Non … Ton père vient nous voir. Sois là dans une heure … »
La voix de sa mère est une voix faible, et elle, couchée dans son lit, ne voit que rarement son fils. Elle ne sait ce plus qu’il faut faire pour qu’il revienne dans le droit chemin … Il fume, il boit, il flirte avec des garçons, des adolescents et des hommes parfois … Elle le voit de la fenêtre, mais que penser ? C’est son fils après tout, elle l’aime …
Jake rentrera tôt cet après-midi là. Ce n’est pas qu’il obéisse vraiment, mais la curiosité de voir son père le poussera à abandonner ses amis. Ce sera pour lui une révélation. Luke Lewis, son père, un homme de la quarantaine, lui apprendra des choses sur sa propre identité, lui révèlera le pourquoi du mystère qui l’entoure. Jake apprendra qu’il est un sorcier, comme son père tellement absent, que seule sa mère est au courant de cette situation … Et à la rentrée il n’irait pas au collège du quartier, non, il l’emmènerait en France, dans un institut secret où il apprendrait la magie …

Magileige – France, 1 Septembre 1977.

« Au revoir, à bientôt ! »
Le nouvel élève envoie un signe de la main à son père, le train s’éloigne. Il a beaucoup changé. Ses cheveux courts désormais tombent soigneusement sur son front, et en pattes de coq sur ses tempes. C’est un bel enfant, au visage séraphique, aux manières douces. On sent la révolte dans ses yeux, mais c’est une révolte calme et silencieuse. Jake Lewis, première année à Wolvirtus, sera reconnu comme étant un élève taciturne représentant un énorme potentiel. N’oubliez pas qu’il passe au dessus des règlements, seul l’art des potions et les sortilèges l’intéresseront tout au long de sa scolarité, et toutes les autres matières se verront négligées …

Magileige – Automne 80.

« Enfourchez vos balais ! »
Les élèves s’exécutent. Tous avec entrain. Tous sauf un, qui reste à côté de l’instrument de vol, le fixant d’un air dédaigneux.
« Lewis ne sait pas monter.
_Lewis ?
_Le brun au bout du rang.
_Aaah ! Le pédé ?!
_Ouais … »
Les murmures, les critiques fusent dans le dos du professeur. Jake bouillonne, silencieux comme toujours.
« On lui fera la peau.
_Ouais. En plus ‘paraît que c’est un sang de bourbe …
_’Parait qu’c’est un fils de pute … »
Une détonation, un flash les coupe dans les projets. Les trois garçons qui parlaient viennent d’être stupéfiés par le premier concerné de leurs propos humiliants, qui pointe toujours sa baguette devant lui, haletant de rage. Sanction d’une telle infraction ? Un jour de retenue, dans les cachots …

Londres – 24 Décembre 1982.

Jake rentre chez lui à chaque vacances. Ca lui permet de voir enfin ses amis … Ce soir c’est Noël, l’aîné de la bande vient de passer son permis, il les emmène tous à Londres, manger au restaurant. Jake s’est habillé pour l’occasion, il porte le jean qu’on vient de lui offrir, une chemise blanche et une veste en velours, sans oublier la cravate et le chapeau. De plus, en grandissant il est devenu une belle gueule … Les regards se tournent sur eux dans la rue, les filles gloussent en croisant le regard du sorcier qui abuse de la situation en leur lançant des clins d’oeils aguicheurs. Oui, car Jake est un joueur, son homosexualité ne l’empêche pas de flirter avec les créatures du sexe opposé …
Parfaite soirée entre amis d’enfance dans ce restaurent où ils se remémorent les bons souvenirs. Ils fument, boivent un peu pour se détendre et ils sortent tous les cinq, bras dessus bras dessous, s’embrassant à tour de rôle sans prêter attention au regard des gens qui parlent d’ « immoralité en ce jour béni qu’on devrait consacrer uniquement au seigneur. ».
Tous rient, quand une détonation brise toute la magie du moment. Jake s’effondre, on a à peine le temps de réaliser que le coupable s’est enfui. On s’inquiète du benjamin, on le retourne … Ses yeux sont délavés, les sang perle à la commissure de ses lèvres. La belle d’une arme à feux vient de lui traverser l’abdomen, juste au dessus du nombril. On réalise, on appelle au secours mais les gens ne réagissent pas. Ils pensent que ces gamins ont trop bu, que c’est une mauvaise blague …

Ainsi s’éteignit Jake Lewis, âgé de tout juste seize ans. Dans le monde des moldus, il n’appartient plus qu’aux faits divers dans une coupure de presse éditée le jour de Noël 82 …

Madame Lewis laissa sa maladie l’emporter après l’enterrement de son fils. On entendit plus parler de Monsieur Lewis … Alors Jake, qui avait choisi de rester sur terre sous une forme immatérielle, n’eut nulle part où aller. Il se vit être contraint de retourner à Magileige, faute de mieux, où il fut admis comme simple fantôme par le corps enseignant. Il put à souhait assouvir sa vengeance, préparant et calculant ses mauvais coups pour avoir ceux qui l’avaient tant sous-estimé …
Mais le temps passa, les mauvaises têtes quittèrent l’institut et Jake se lassa de tout ça, ne trouvant plus aucun plaisir à effrayer ces nouveaux élèves qu’il ne connaissait pas. Il s’exila dans le grenier. Puisque personne ne s’y rendait jamais, et il y resta immobile des années, des années, à raz du sol, se confondant avec la poussière. Il médita sur beaucoup de choses, sur la vie, sur sa vie, sur la mort, sur sa mort et ce qui l’avait causée. Il aurait aimé qu’on retrouve son assassin. Juste pour s’occuper lui-même de déranger son sommeil, le hanter de cadavres et de cris d’épouvante. Mais à part ça, tout lui était égal. Ce qui était fait était fait, et en aucun cas on ne pouvait revenir en arrière …
Après plusieurs dizaines d’années de recueillement, Jake fut dérangé dans son sommeil, son semblant de salut divin, par une gamine de treize ans, trop curieuse, qui s’aventurant dans le grenier, poussa un cri en distinguant son visage translucide sous la lumière vacillante de sa baguette magique … Sans doute l’avait elle pris, sur l’instant, pour un élève. Kimberly Waren … Jake, que toutes ces années de solitude avaient rendu particulièrement asocial, se surprit à s’attacher à cette gamine, tellement … humaine, tellement vivante. Fraîche et resplendissante de vie, il ne perdit pas l’occasion –après des débuts difficiles- de gagner sa confiance, son amitié, jusqu’à devenir son confident. C’était une douce renaissance, comme un cadeau après tant d’années de réflexion.
Mais, Magileige ferme ses portes, brisant leur amitié. Kim s’en va vers une autre école, comme les autres élèves … Jake va recommencer sa vie de fantôme, oublier son rôle d’ami et faire de nouveau comme s’il n’existait plus, puisqu’il n’y a que ça à faire. Pourtant, l’adolescente ne semble pas l’entendre de cette oreille. Elle s’est sans doute attachée à lui bien au-delà de ses espérances, et grâce aux lointaines connaissances de Jake, ils trouvent un moyen de rester ensemble, de voyager pour que leur amitié perdure … Et évolue dans un nouveau contexte, l’école Héméra où ils élisent domicile …


Qualités : patient, calculateur, ouvert d’esprit, doux, franc

Défauts : rancunier, taciturne, sardonique sur les bords …

Poste dans l'École : Esprit errant …

Amours/Ami(e)s : Kim

Signe(s) Particulier(s) : Une marque sur l’abdomen, juste au dessus du nombril.
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