École Héméra
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École Héméra

École de Sorcellerie
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 Un matin...

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Sora Dreskine
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Sora Dreskine


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MessageSujet: Un matin...   Un matin... EmptyMer 25 Fév 2009 - 23:05

...Sora se réveilla avec la migraine. Son humeur déjà bien entamée depuis son arrivée à l'école- non, se reprit-il, depuis l'accident le plus stupide auquel Sora ait eu la honte de se retrouver mêlé, et ce par la faute de cette bécasse insolente qui, bien sûr, ne pouvait pas s'empêcher d'aller partout où bon lui semblait, sans considération aucune pour les professeurs accablés qui allaient se faire un sang d'encre pour elle, ni même- non, un instant, cette mauvaise humeur ne remontait-elle pas plutôt à la blague de mauvais goût perpétrée par ce chenapan de Jeni, celle qui consistait à répandre du poil à gratter dans les capes des professeurs accompagnant l'expédition, fraîchement lavées (après que la jeune assistante Niku ait renversé malencontreusement une bassine d'eau savonneuse, mêlée de beaucoup de boue après sa rencontre avec les peaux de Rheo et Damian qui venaient de se battre sauvagement à coups de boules de terre "parce qu'on était peut-être en été mais qu'il fallait bien s'amuser quand même")et étendues pour sécher au sole- quoique, cet état d'esprit était en fait plus susceptible d'avoir été provoqué par l'air goguenard qu'avait affiché son supérieur en donnant à sa collègue l'ordre d'affectation pour le voyage scolaire, alors qu'il murmurait de sa voix détestablement douce : "Vous emmènerez la classe 4 et Dreskine avec vous à Rio...", et que son regard triomphant toisait Sora en lui chantonnant : "Tu n'es qu'un petit paquet, Dreskine, qu'un petit paquet insignifiant !", et que Sora avait ressenti une brûlante envie de- son humeur déjà bien entamée, donc, ne fut qu'aggravée par cette migraine soudaine et inhabituelle.

Ce fut donc avec une aura noirâtre planant au dessus de sa tête et une migraine bien décidée à rester à l'intérieur de celle-ci que Sora prit son petit déjeuner dans sa chambre puis se décida à arpenter les couloirs froids de l'école. Il avait, après tout, un peu de paperasse à expédier avant de pouvoir se pencher de plus près sur des problèmes plus intéressants, tels l'organisation future de son cours, le moyen de récupérer rapidement l'énergie spirituelle qu'il lui manquait pour pouvoir rentrer à la Soul Society, ou encore une façon d'empêcher Affaran de saboter les cours de ses collègues enseignants. Le shinigami se mit en route vers la salle des professeurs -où il lui semblait avoir oublié lesdits documents lors de sa dernière visite, quand il ignorait encore qu'il avait un bureau personnel au quatrième étage- en traînant des pieds, tout à son enthousiasme.

Ce fut donc pour son plus grand déplaisir que quelques bruits de couloir lui tombèrent dans l'oreille ; des élèves piaillaient sans aucune discrétion ni aucun respect que les directrices avaient mystérieusement pris la oudre d'escampette, ou avaient été enlevées, ou, ou, ou... ! Et le meilleur restait à dire : une nouvelle équipe de directeurs semblait s'être constituée, et on ignorait de qui il s'agissait au juste. Ces personnes pour le moins fantasques se faisaient apparemment appeler les Trois Directeurs Masqués. Sora réprima une grimace.


oO Combien sur le fait que ma pile de documents à lire, remplir, signer, tamponner et valider va tripler par la faute de ces Trois Mousquetaires ? Oo

Comme l'écrasante majorité des officiers du Gotei 13, Sora n'avait que peu de sympathie pour les changements de régime et les révolutions douces, non pour ce qu'ils avaient de subversif, mais pour leur irritant aspect procédurier et obséquieux. Rien ne valait une tête plantée sur un piquet pour asseoir un nouvel ordre, lui avait un jour dit un camarade dont il avait oublié le visage et le nom. Sora ne désapprouvait pas toujours.

Le shinigami arriva enfin à destination et sortit de sa poche un trousseau de clés, qu'il passa presque une minute à tester avant de tomber enfin sur celle qui ouvrait la porte de la salle des professeurs. Réussissant l'exploit de déverrouiller correctement le mécanisme dès la première tentative, Sora s'accorda un soupir soulagé et se laissa tomber sur une chaise près de la machine à café. Ses yeux errèrent vaguement dans la pièce, à la recherche de ses documents oubliés, alors que ses mains commandaient expertement un café noir serré et sans sucre.
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Chelsea Roleck
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MessageSujet: Re: Un matin...   Un matin... EmptyVen 6 Mar 2009 - 19:26

Chelsea n'avait pas eu besoin d'aller à Héméra pour savoir que les jeunes filles en fleur – bon, certes, un peu moins jeunes que la plupart des jeunes filles, mais seules les apparences comptaient, n'est-ce pas ? – finissaient toujours par flétrir dans un environnement sans soleil. D'autant plus lorsqu'il y avait des mosca à proximité, était-elle maintenant tentée d'ajouter. Il lui avait fallu plusieurs jours pour s'apercevoir que leur odeur (ou leur énergie spirituelle, qu'importe, c'était désagréable, voilà l'essentiel) s'était répandue dans tout le bâtiment. Mélangée à la moiteur qui l'étouffait dès qu'elle posait un orteil dans le parc, c'était insupportable. Et puis, perpétuer les traditionnelles animosités entre Inférieurs et Supérieurs n'était même pas drôle si elle était la seule représentante de son camps.


* Seol-A, soleil noir de ma vie, où es-tu ? *


Probablement dans son lit, en train de dormir – avec quatre chances sur cinq d'avoir juste, elle ne prenait pas vraiment de risque. La shinigami se demanda un moment qui avait été désigné pour aider Seol-A à s'endormir, cette fois, ce qui lui rappela son chez-elle non-officiel, ce qui imposa une comparaison, ce qui la ramena au bâtiment sombre, humide et puant le mosca. Qui aurait pu prétendre survivre plus de deux semaines dans une vieille bâtisse sans murs blancs, rempli d'êtres sauvages, et entouré d'arbres affreusement verts ? Elle arrêta un moment sa marche au ralenti pour courber la tête et soupirer.

Pour l'odeur, Chelsea supposait que personne n'y pouvait rien (à moins de se débarrasser définitivement d'eux, mais elle soupçonnait qu'en entraînant un énième incident diplomatique, on sauterait sur l'occasion pour la présenter comme un bouc-émissaire parfait (certes pas si bouc-émissaire que ça si c'était effectivement à cause d'elle). De toute façon, le type louche, Kiri-chose, là, avait l'air d'être un morceau un peu trop gros pour se laisser avaler en une seule bouchée). Quant à la chaleur... 'Karu aurait trouvé un moyen de ventiler efficacement les...



* ... raté. *


Si la matinée avait mal commencée, c'était bien à cause de lui. Ne pas recevoir la moindre information depuis son arrivée ne l'avait pas vraiment dérangée ; d'une certaine manière, elle s'était attendue à être coupée de la civilisation en venant ici. Mais, la veille, 'Karu avait choisi de se manifester par l'intérmédiaire d'une lettre (lettre ? Ce bout de papier avec une phrase dessus[1] ? et d'ailleurs, pourquoi une lettre, pourquoi ce moyen aussi arriéré alors qu'il y avait des moyens de communication bien plus rapides ?), d'une façon odieusement expéditive. Lapidaire, même. Aucune formule de politesse, juste un objet : « Description de l'énergie spirituelle d'un shinigami supérieur » – point.

Chelsea s'arrêta une nouvelle fois dans le couloir. Elle avait eu envie de marcher pour décider de ce qu'elle allait faire du bout de papier, mais, finalement, n'arrivait pas à sortir de son analyse circulaire. Elle n'avait même pas eu le courage de se coiffer (et d'ailleurs, en y repensant, elle n'avait pas dormi non plus) : ses mèches lui tombaient anormalement sur le front et menaçaient de recouvrir ses yeux. Confirmant un doute, elle fixa le plus intensément possible un cheveu dissident et regarda, peinée, une fourche la narguer. Il ne manquait plus que la découverte de son premier cheveu blanc et elle n'avait plus qu'à aller s'enfermer dans un cercueil.



* Je suis un objet docile et lui... qu'est-ce qu'il veut faire, encore ? Une étude comparative ? Il peut pas sortir de son labo et faire ça lui-même ? Il m'a quand même pas envoyée ici pour ça ?! *


Le pire, c'est qu'il n'avait même pas essayé de la soudoyer. Pas de promesse débordante d'affection, pas de contrepartie, pas de truc exceptionnel qu'il n'avait jamais-fait-avait-mais-qui-était-maintenant-imposé-par-les-circonstances. Aucune pointe d'originalité. Rien. Non, il s'était comporté comme s'il s'attendait à ce qu'elle obéisse bien sagement, comme s'il s'agissait d'une demande normale effectuée dans des circonstances tout à fait ordinaire.

... ce qui était vrai aussi, d'une certaine manière, admit-elle à contrecœur.

Chelsea se demanda vaguement et sans trop y croire (les-gens-du-Conseil-était-effrayants, Rydia-ne-les-avait-jamais-aimés, ne-jamais-leur-faire-confiance) si elle était face à l'occasion qu'elle attendait pour changer de camp : 'Karu avait trop de choses à se reprocher (ça n'était pas trop difficile à deviner, et il ne le cachait pas ; quant à savoir
ce qu'il avait à se reprocher...), 'Karu se faisait vieux (si ! il avait autant d'années en plus qu'elle, depuis qu'elle l'avait rencontré !), et 'Karu était confortablement chez lui à faire ce qu'il voulait pendant qu'elle... faisait ce qu'elle voulait, certes, mais ici.

Oh, elle allait trouver un moyen de se venger. Elle ne savait pas exactement sous quel mode, mais elle trouverait, quitte à observer les gosses du château pour voir s'ils avaient plus d'inspiration qu'elle.



* Projet à long terme ; maintenant, j'ai faim, soif, et les élèves vont pas tarder à se lever, heureuses progénitures. *


Chelsea passa sa main dans son front, arracha le cheveux qui avait osé fourcher sans son accord, et observa un instant le couloir avant de le reconnaître. Troisième étage, salle de repos des professeurs (et du personnel[2]), ce qui signifiait un canapé salvateur et probablement une ou deux boîtes de gâteaux quelque part. Elle s'approcha de la salle par petits bonds, s'arrêta brusquement devant la porte, et posa la mains sur la poignée avec dégoût et résignation. Inutile de demander qui – non, « ce qui » – était à l'intérieur. Chelsea était convaincue qu'elle parviendrait, un jour, à déceler une once de subtilité dans ce bloc grossier d'énergie mosquienne, mais elle était aussi persuadée qu'elle n'y parviendrait jamais sans un entraînement long, terrible et aliénant. Elle n'était pas sûre que le prix à payer vaille une habilité aussi inintéressante.

Maigre consolation : peut-être que la finesse et la douceur de sa propre énergie spirituelle était pour eux la plus terrible des tortures ? Chelsea n'eut pas besoin de se forcer à sourire lorsqu'elle ouvrit finalement la porte.



"Ainsi donc, je n'étais pas la seule à être réveillée ?"


Pas Kiri-chose, mais le petit teigneux (non, pas Train, un autre, plus vieux).

Chelsea claqua la porte, sautilla vers le canapé et se vautra dessus, s'installant de tout son long, les épaules sur l'accoudoir et la tête dans le vide, fixant pendant quelques secondes le mosca avant de fermer les yeux. Il y avait quelque chose de contre-nature à continuer sa presque-vie dans le même périmètre qu'eux, et ça n'était pas le genre d'interdit qu'elle transgressait avec joie (le bonheur d'être passée outre la règle naturelle était noyé sous l'inconfort des conséquences). La shinigami s'apprêtait à passer en revue les histoires qu'on lui avait racontées sur les mosca durant sa petite enfance, lorsqu'elle perçut une odeur qui flottait, une odeur de café.

Aigre. Ou amer, ou une sensation s'en rapprochant, sombre et dur. Seol-A aurait discrètement rajouté quelques petites choses et en aurait pris une tasse malgré son dégoût profond pour les substances non-sucrées. Il y aurait toujours eu quelqu'un pour faire remarquer que ça n'était pas la peine de boire du café si ça n'en avait pas le goût, et peut-être qu'ils auraient fini par discuter boissons, juste pour trouver un prétexte et sortir des bouteilles d'alcool à la place.



"Lait, miel et cinq sucres pour moi."


Un sourire renaquit sur les lèvres de Chelsea tandis qu'elle toisait le petit mosca, la tête à une dizaine de centimètres du sol. Lait, miel et sucre, ça, ça avait déjà un peu plus une odeur de chez elle, une odeur de Seol-A.







[1] « ce ne sont pas des lettres, qu'est-ce que c'est ? » et « Tu nous envoyais des messages elliptiques » me souffle ma mémoire sur Juste la fin du monde *fière : s'en souvient*
[2] Là où on reconnaît le terrible pouvoir des Assemblées Générales : j'ai voulu écrire « membres du personnel Biatos »... XD


Dernière édition par Chelsea Roleck le Dim 10 Mai 2009 - 15:13, édité 1 fois
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Sora Dreskine
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MessageSujet: Re: Un matin...   Un matin... EmptyDim 12 Avr 2009 - 17:43

Sora se figea lorsqu’une masse d’énergie spirituelle visqueuse se fit sentir à l’orée de sa conscience, accompagnée d’une odeur des plus déplaisantes et d’un bruit de pas qui sonnait comme le glas de la fatalité aux oreilles de l’instructeur.

oO Un Nimou… Et pas un petit… Merde. Merde ! C’est pas le moment ! Oo

Sora fronça les sourcils, attrapa sa tasse brûlante et se tint coi, en espérant que la Bête passerait son chemin. Bien sûr, comme tous les Shinigamis Supérieurs, une telle rencontre lui inspirait une répugnance instinctive, presque magnétique. Bien sûr, il était toujours mal à l’aise à la simple mention de ses rencontres passées avec des Nimou.
Mais quelque part au fond de lui, une petite voix lui soufflait que sa propre haine était peut-être le moteur de la haine de ceux d’en face, qui était peut-être le moteur de la sienne –car pour quelles raisons rationnelles les siens haïssaient-ils les Nimou ? Cette question n’avait pas de vraie réponse, il le sentait. Il y avait quelque chose derrière tout ça, ce n’était pas naturel de se sentir si mal en leur présence, pas quand aucune théorie scientifique ne pouvait apporter de réponse satisfaisante. D’ailleurs, l’hypothèse d’énergies spirituelles qui seraient l’antithèse l’une de l’autre n’était toujours pas validée, tous ces siècles après qu’elle ait été émise.
Sora ne fuyait donc pas ces rencontres occasionnelles, au milieu d’un champ de bataille spirituel ou dans le monde humain, car il y recherchait les réponses que personne n’avait l’air d’avoir. Mais maintenant était un mauvais moment. S’il rencontrait un Nimou, il lui faudrait être de taille à lui tenir tête, et, éventuellement, à l’affronter.


oO Mon énergie spirituelle est trop endommagée pour une confrontation, qu’ellesoit verbale ou physique… Passe ton chemin, passe ton chemin… Oo

Sora frémit de dégoût lorsqu’une Nimou bien trop enjouée pour être honnête entra dans la salle de repos et lui commanda un café. Avec n’importe quel autre collègue –même
Kirisaki– Sora aurait été conciliant et aurait fait le café demandé sans broncher, mais là… L’énervement qui le prenait l’embarrassait un peu, mais il ne se sentait pas la volonté de lutter contre ses tendances naturelles. Il se contenta de s’avachir sur sa chaise en sirotant son café.

« Eh bien, la machine est libre. Je ne pense pas qu’il y ait de miel dedans. Regardez donc dans le placard. »

…Oui, bon, c’était tout de même un minimum poli, non ? Cette Nimou n’avait qu’à être polie en premier, voilà. La mixture serait-elle aussi écœurante que l’aura de ce Nimou ? Sora se prit à l’espérer, bien malgré lui.

« Vous travaillez dans cette école ? Pour quelle raison ? »

C’était peut-être un peu intrusif, mais Sora commençait à être sur les nerfs. Et puis, merde, quoi ! On ne pouvait donc jamais avoir la paix, dans cette école ?
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MessageSujet: Re: Un matin...   Un matin... EmptyDim 10 Mai 2009 - 16:13

Chelsea regarda avec une once de surprise le mosca rejeter son injonction. Ses soupçons avaient une nouvelle fois de quoi être confirmés : les mosca n'avaient pas la moindre notion de politesse, ils étaient indélicats, agressifs et égoïstes, incapables de prendre en compte une simple demande¹ alors même qu'il se targuait d'une prétendue supériorité. Encore heureux qu'elle ait personnellement les nerfs assez solides pour supporter ce genre d'attitude, d'autres n'auraient pas réussi à tenir aussi longtemps².

* Eye, minute ! Je suis une fragile jeune fille en fleur, je mérite doublement ces égards ! *

La shinigami le suivit des yeux jusqu'à ce qu'il s'asseye avant de se relever, un nouveau sourire flottant sur ses lèvres.

"Une minute d'égarrement. J'avais oublié qu'on ne pouvait pas compter sur vous et vos sembables pour la moindre action simple."

Il aurait probablement tenté de l'empoisonner, ou aurait trouvé un moyen pour rendre la mixture ignoble. Si c'était intentionnel et s'il n'était pas, de base, un incapable complet. Chelsea n'avait pas très envie de goûter le contenu de sa tasse, et pas forcément parce qu'il l'avait touchée.
Néanmoins, le temps de bondir vers la machine à café et Chelsea n'était plus tout à fait sûre de vouloir tenter de boire ce que Seol-A était capable d'ingurgiter. Sentir, oui. Avaler volontairement, c'était une autre histoire.


"« Travailler »... ?" cita-t-elle en prenant grand soin de détacher les syllabes.

Sa main partit tout de même à l'aventure dans le placard à la recherche du pot de miel. L'odeur d'abord, et ensuite... ensuite, elle abandonnerait la boisson à son sort si elle ne lui plaisait pas. Quelqu'un d'autre aurait peut-être la témérité de goûter.


* Et si ce quelqu'un s'empoisonne, il ira directement chouiner à l'infirmerie. Mauvaise idée. *

Chelsea referma le placard, un sachet de sucre (simple, mais comestiblement fiable) dans la main, puis se tourna vers le petit mosca en prenant grand soin d'élargir son sourire.


"Et bien, peut-être parce que je trouvais ça drôle. Ou que mes très honorables supérieurs considéraient que cette école était un bon point de départ pour se lancer dans la conquête du monde. Répondez vous-mêmes à votre question, j'y répondrai honnêtement ensuite"

* Ou en disant honnêtement ce qu'on m'a dit de dire. *




¹ Oui, "l'injonction" est soudain devenu "demande".
² Oui, tout ça parce qu'il a pas voulu lui faire son café Mr. Green
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