École Héméra
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 Clefkléa Mint

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Clefkléa Mint
Élève de Coactus - Première année
Clefkléa Mint


Nombre de messages : 90
Race : Ange
Âge : 16 ans

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MessageSujet: Clefkléa Mint   Clefkléa Mint EmptySam 2 Mai 2009 - 22:50

Nom : Mint.

Prénom : Clefkléa, mais on utilisera plus souvent le surnom « Kléa » (voire, plus rarement, « Clef’ ») .

Âge : 16 ans.


Race : Ange.




Caractère : Kléa se fait souvent passer pour une jeune fille sage et mature, mais, dans l’intimité, ce n’est pas du tout le cas : obstinée, calculatrice, prête à tout pour faire ce qu’elle veut (même si elle n’a pas tendance à employer le chemin le plus facile), capricieuse, parfois excentrique, elle déteste reconnaître ses erreurs ou ses fautes. Ses actions et ses paroles concordent rarement. On a souvent l’impression qu’on peut lui confier des tâches à responsabilités ; Kléa ne les fuira pas, elle les acceptera avec un grand sourire, quitte à maudire ceux qui les lui ont données par la suite. Elle se méfie ouvertement de l’uniformité et la pratique qui consiste à identifier un individu par sa nature ou sa race. Elle se pose en grande sœur idéale, même si la conception qu’elle en a incite à la discussion. Attentionnée, protectrice, elle n’hésitera pas à élever au rang de « petit-frère » ou de « petite-sœur » toute personne qui lui passe sous la main.


Physique : Kléa a des cheveux verts mi-longs et des yeux d’un vert sombre, chaleureux. Son visage dégage une grande maturité qui n’est absolument pas en accord avec son caractère (mais cette maturité est calculée pour qu’on lui fasse confiance), et sait l’utiliser à son avantage. Dire qu’elle n’a pas des formes généreuses serait un euphémisme : son corps n’a pas les proportions d’une adolescente, encore moins ceux d’une femme. Elle se fatigue vite, paraît et est assez fragile ; sa mauvaise vue ne l’aidera pas à éviter les chocs et les collisions dont son corps se passerait bien. Si elle possède bien des ailes, elle les rendra rarement visible, préférant justement qu’on ne l’identifie pas d’abord en tant qu’« ange ».


Qualités : Kléa est intelligente, curieuse et dotée d’une grande culture générale. Elle est patiente et sait construire des projets à long terme, quitte à prendre du temps pour en consolider les bases. Ouverte d’esprit, elle recherche la différence et combat les préjugés, par idéologie : elle ne croit pas en une « vérité » unique mais s’intéresse à la somme des points de vue. Prévenante, elle reste attentive envers les personnes qui l’entourent. C’est une personne affective, d’une grande compétitivité, capable de surmonter les difficultés (à long ou court terme) et d’en tirer les enseignements qu’il faut. Elle est très sociable et son tempérament enjoué a tendance à attirer les gens ; dans le cas contraire, elle n’hésitera pas à aller vers eux.


Défauts : Calculatrice (et pas qu’un peu), butée, obstinée, elle passe souvent à côté des choses simples. C’est une vraie hypocrite, peut-être encore gamine malgré tout, qui aime prendre les décisions en partant du principe que tout le monde sera d’accord et suivra (elle devient donc extrêmement difficile à vivre, voire, « lourde », dès que ça n’est effectivement pas le cas). Elle est plutôt gaffeuse, accessoirement grossière, et n’aime pas reconnaître qu’elle a mal fait quelque chose ou moins bien que les autres ; elle cherchera à montrer qu’elle est la plus responsable, la seule apte à surmonter la complexité et les difficultés. Son caractère (trop) enjoué est rarement adapté à la situation ; quand à sa façon de « prendre soin » des autres, elle relève davantage du harcèlement que de la prévenance. Elle est parfois faussement maniérée et rendra ça le plus horripilant possible. Sa difficulté à s’adapter l’affiche comme et inutile lors des moments graves et prompte au relâchement dès qu’elle sort de son cadre de vie réglée. Il est presque impossible de lui faire garder un secret.


Amours/ami(e)s : Kléa ne conçoit pas une vie sans les personnes qui gravitent autour d’un individu. Elle a besoin d’être entourée, d’entourer les autres et de se poser en protectrice, même si les rapports qui en résultent ne ressemblent extérieurement pas à de l’amitié. Elle a laissé beaucoup d’ « amis » pour aller à Héméra (ses « petits frères » et « petites sœurs »), se doute qu’ils lui manqueront et se réconforte dans la perspective de leurs retrouvailles, proches ou lointaines. Elle ne connaît que Tora pour l’instant, mais pense qu’elle n’aura aucun mal à se lier d’amitié avec d’autres personnes, quelles que soient leurs origines.


Raison de votre présence à Héméra : Etant un ange, Kléa juge qu’il est de son devoir d’élargir sa pensée en partant à la rencontre des « espèces » différentes de la sienne. Elle est consciente que la diversité de la population d’Héméra ne peut que lui apporter, tant du point de vue de la connaissance que du point de vue personnel.


Signes particuliers : Ses cheveux verts constituent généralement un choc visuel pour ceux qui la rencontrent. Elle porte (rarement, et dans l’intimité) des lunettes qui la vieillissent horriblement quand elle lit ou quand elle veut discerner clairement les choses (sa vue est très basse, et elle vit dans un flou omniprésent) ; sinon, elle se servira des auras de ses interlocuteurs pour les reconnaître. Ayant trop tiré sur la corde alors qu’elle était déjà peu robuste de nature, elle est maintenant de constitution assez faible : elle a des penchants neurasthéniques, s’effondre pour un rien et doit supporter des saignements de nez périodiques.


Animal de compagnie : Certains jugent indécente la façon dont elle se comporte avec les membres réfractaires de sa « famille », mais Kléa assure qu’elle les considère bien comme des êtres humains.
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Clefkléa Mint
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MessageSujet: Re: Clefkléa Mint   Clefkléa Mint EmptySam 2 Mai 2009 - 22:51

Histoire : Kléa naquit parmi une famille d’ange. Cadette, elle a un frère de vingt-trois ans son aîné, Quische, qui quitta le cocon familial lorsqu’elle était encore enfant. Dans cet « avant », elle se souvient d’une époque d’éveil joyeuse et riche, entrecoupée par les jeux ; dans l’« après » qui suivit, d’un monde plus âpre et plus clair, envahi par une forme de solitude. Kléa ne sut jamais si le « départ » de son frère avait été volontaire ou imposé. Elle n’eut pas l’impression qu’il avait été déchu, encore moins qu’il était parti pour une quelconque mission. Ses souvenirs restent confus ; elle ne se rappelle pas de disputes entre lui et ses parents, mais plutôt de mots prononcés tout bas, et, surtout, de la rapidité avec laquelle on sembla considérer son absence comme allant de soi (« sembla » : il était manifeste que tous évitaient volontairement de parler de lui). Malgré une période trouble où Kléa sembla manquer de repères (elle avait tendance à regarder derrière elle, elle était un peu plus distante, elle pouvait rester figée de trop longues minutes devant une porte fermée), on jugea (à tord) qu’elle supportait bien son éloignement.

Un an plus tard, alors âgée de sept ans, Kléa fut, dans le cadre de son éducation, placée à l’Institut. Légèrement plus grande que ses camarades, elle s’intégra vite et devint rapidement l’élément moteur maintenant la cohésion du groupe. Peu à peu, elle se déclara la « grande sœur » de tout le monde et entreprit de protéger ses « petites-sœurs » et ses « petits-frères » du mieux qu’elle pût. Autoritaire, attentive, critique, attentionnée et généreuse, elle fut ainsi très appréciée parmi les élèves, mais aussi parmi les professeurs qui la jugeaient responsable, mature, et qui reconnaissaient que ses qualités réflexives la promettaient à un avenir brillant. Si elle avait eu le sentiment que l’on redoutait de la comparer à son frère, les critiques et les jugements avaient maintenant une tonalité bien plus élogieuse. Kléa prit goût à ce respect teinté d’admiration. Elle découvrit qu’elle aimait qu’on la traite avec égards, que l’on prenne soin d’elle et qu’on la considère comme un exemple ; peu à peu, elle se conforta dans son rôle, et, une fois ses observations additionnées aux bribes de souvenirs qu’elle conservait, Kléa ne tarda pas à se forger une figure idéale, encore inconsistante et hors de portée, qu’elle devait à tout prix atteindre. Très vite, elle considéra qu’elle était sur la voie de son accomplissement personnel, entre les liens qu’elle tissait et les retombées (toujours flatteuses, hyperboliques, mélioratives et donc, appréciables) qui en résultaient. Elle pouvait désormais passer à la vitesse supérieure, même si l’occasion ou le signe ne s’étaient pas présentés.

Lorsqu’à douze ans, Kléa échappa à la surveillance de ses instructeurs lors d’une descente sur terre, on s’inquiéta beaucoup. Quand elle revint d’elle-même, le soulagement laissa rapidement place à une forme de stupeur (on pensa alors, naïvement, qu’elle était trop jeune pour avoir conscience de ses actes) : elle avait ramené avec elle l’âme d’un démon agonisant (privé de ses pouvoirs, presque relégué au simple rang d’âme humaine, certes, mais un démon tout de même) avec lequel elle avait subitement sympathisé, Tora. L’agitation fut grande et redoubla lorsqu’il s’avéra qu’elle l’avait fait à propos. Kléa se battit pour que Tora reste avec elle, pour qu’il intègre l’Institut, en prenant à témoin tous les préceptes qu’on lui avait inculqués dans son enfance ; pour la première fois, elle laissa entrevoir qu’elle pouvait se montrer dangereusement obstinée, têtue, s’improvisant rhéteur et s’en sortant anormalement bien. Elle finit par obtenir gain de cause, sous la forme d’une mise à l’essai, et réussit miraculeusement à faire oublier ses propres fautes.

Apprenant qu’elle était née trois jours avant lui, Kléa sauta sur le prétexte et promut Tora au rang de « petit frère » ; et comme « grande-sœur Kléa » lui faisait confiance, les autres élèves partirent du principe qu’ils pouvaient faire de même avec lui, au grand dam de la communauté professorale angélique. Les années passèrent sans anicroche : on considéra même que Clefkléa avait eu une bonne intuition (trop dangereuse et trop imprudente pour qu’on le lui reconnaisse publiquement, cependant). Elle aimait cette tranquillité, elle aimait cette connivence qui régnait entre eux, elle aimait ce monde inconnu qu’il lui permettait d’entrevoir. Les jours s’écoulaient, paisibles, peu fatigants, amusants et – Kléa en était persuadée – s’annonçaient encore nombreux, jusqu’à ce qu’un matin, elle apprenne que Tora était parti. Kléa insista pour savoir ce qui était advenu de lui, s’il s’était passé quelque chose, mais, malgré son insistance ordinairement porteuse de fruits, aucun de ses professeurs n’accepta de lui révéler le pourquoi du comment. Elle apprit seulement qu’il était toujours vivant, bien portant – quelque chose lui disait qu’ils ne cherchaient pas à lui mentir – et que le reste ne la concernait plus. Kléa avait quatorze ans et prit ces réponses passablement mal. Pourquoi la traiter en gamine qui devait rester dans l’ignorance ? On ne cessait de lui dire qu’elle était une personne brillante, promise à un avenir tout aussi brillant si elle continuait dans sa voie, alors pourquoi lui faire comprendre qu’elle n’avait pas son mot à dire ? Et si cet imbécile était parti « bien portant », pourquoi ne l’avait-il pas avertie, pourquoi n’avait-il pas laissé le moindre signe qui lui permette de comprendre… ? Kléa refusa de se considérer comme rejetée et prit le problème sous un autre angle, plus général. Elle tenta de réfléchir à sa situation, à son rôle et à sa fonction dans le système auquel elle appartenait, à ce qui lui faisait défaut, à ce dont elle avait besoin. Elle ouvrit ses perspectives, et conclut rapidement que l’éducation qu’elle recevait était trop restrictive ; au contraire, la Terre, peuplée d’humains, semblait être un endroit bien plus amusant et propice à l’ouverture, même s’il fallait étudier là-bas aussi. On la tenait à l’œil ; elle serait sans doute rattrapée dès qu’elle aurait fait mine de s’enfuir. Et, de toute façon, Kléa avait toujours préféré utiliser des moyens légaux (il suffisait d’exploiter leurs failles). Comment faire pour obtenir une autorisation lui permettant de se rendre sur Terre, et, surtout, d’y rester durablement ? Prudemment, elle commença à esquisser les rouages d’un plan long et complexe, mais qui porterait – elle l’espérait – à coup sûr ses fruits.

Ainsi, tout en remplissant ses fonctions habituelles de « grande sœur en chef », Kléa organisa drastiquement son temps, négligea son sommeil et étudia démesurément. Les effets ne furent pas immédiatement perceptibles ; mais, lorsque, deux ans plus tard, on réalisa que les professeurs fuyaient désormais son groupe, il était déjà trop tard. Kléa avait su s’imposer avec brio : sans compter l’implacable froideur qui se dégageait maintenant d’elle, elle menait les cours avec ses propres règles, se montrait sans pitié avec les adultes qui arboraient vainement le nom d’enseignants, les bombardant de questions trop pointues pour sembler anodines et dont elle seule savait les réponses. La mission qu’elle s’était imposée et qui consistait à faire comprendre à ses professeurs qu’ils étaient nuls, inutiles, ennuyants, soporifiques, dépassés et incompétents (même une simple gamine de quinze ans arrivaient à en savoir plus qu’eux !) avait – en toute modestie – parfaitement réussi. Kléa avait néanmoins dû en payer prématurément le prix : d’une part, sa vue fut salement affectée par le manque de lumière dans lequel elle avait travaillé (elle fut rapidement contrainte à porter des lunettes qui n’arrivaient même pas à lui rendre une vue totalement suffisante), et d’autre part, l’absence de sommeil et les privations l’avaient rendue extrêmement fragile physiquement. Elle s’effondrait pour un rien, était moins endurante, semblait constamment sur le point de s’évanouir. Malgré sa santé déclinante et ses saignements de nez périodiques, Kléa continua de se montrer joviale et souriante (ce qui permit d’achever un peu plus les professeurs survivants), jubilant un peu plus à chaque fois que l’un de ses instructeurs perdait en assurance, refusait de croiser son regard ou se mettait à transpirer lorsqu’elle le fixait intensément. Sentant que le moment était venu, elle posa finalement sa demande de libre-aller sur Terre.

Si ses chances paraissaient initialement moindres, un argument fondamental joua en sa faveur : lui permettre de continuer sa scolarité là-bas, c’était se débarrasser d’une élève (trop) intelligente, (trop) joueuse, (trop) capricieuse et qui devenait excessivement et faussement maniérée ; en somme, qui menaçait de mal tourner à la moindre occasion. On décida qu’il serait approprié de l’assagir un peu ; en se heurtant au monde, elle retournerait probablement dans le droit chemin d’elle-même. Deux jours plus tard, Kléa recevait son autorisation officielle, se confortait dans ses positions et fêtait dignement sa victoire. Quelques jours plus tard, accompagnée par un ancien instructeur, elle était partie.

Une ombre ne tarda pas à surgir sur le tableau. Les directeurs d’écoles magiques (pas question de fréquenter n’importe qui sur terre) avec qui elle réussit à avoir un entretien refusèrent de l’admettre dans leurs établissements. Kléa s’énerva lorsque le troisième la considéra comme « visiblement instable et dangereuse pour le reste de la communauté » (et, accessoirement, comme une hérétique illuminée ou une envoyée du diable « dont les cheveux verts prouvaient l’appartenance démoniaque ») et refusa d’avoir désormais affaire à ce type d’individus. Les conséquences furent rapidement manifestes : de nouveau, Kléa commençait à se retrouver dans une situation passablement désagréable. Le temps passait, elle ne trouvait pas d’école et elle supportait de moins en moins la compagnie proche de son accompagnateur (il était trop résistant, trop insaisissable pour se laisser berner dès qu’elle tentait de minauder un peu). Quand celui-ci finit par prononcer le nom d’Héméra (« anti-école », « tu n’y mettras jamais les pieds », semblait-il insinuer entre chaque syllabe), il s’attendait vraisemblablement à voir Kléa capituler. L’effet ne fut pas celui escompté : en plus de lui donner un nom auquel se raccrocher, il avait éveillé son intérêt. Quelques jours plus tard, après avoir glané plusieurs renseignements, elle était sûre qu’il s’agissait de l’endroit fait pour elle. D’une part, parce que le rassemblement de personnes appelées à être d’origines variées signifiait un échange culturel qu’elle ne voulait pas manquer, et auquel, d’ailleurs, elle voulait participer ; d’autre part, une bourde de son accompagnateur lui apprit que si elle était n’avait jamais su ce qui était advenu de Tora, ça n’était pas le cas pour tous ceux d’En Haut – il se trouvait là-bas, cet ingrat et adoré petit-frère qui ne respectait rien et qui allait fortement regretter d’avoir laissé en plan sa chère grande sœur. Malgré la fatigue de plus en plus apparente de l’adulte, Kléa ne parvint pas à en savoir plus. Sa résolution étant prise, elle passa outre son désaccord manifeste, et campa fermement sur ses positions jusqu’à ce qu’il accepte de la scolariser à l’Ecole Héméra.
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